Extension translucide du Muséum d’histoire naturelle
C’est le projet AMBRE, du bureau MAK SA, qui a convaincu le jury du concours d’architecture pour la construction d’une extension et la réorganisation partielle du Muséum d’histoire naturelle de Genève.
Le projet du bureau de Mirko et Marcia Akermann a remporté lepremier prixdu concours d’architecture organisé par la Ville de Genève pour la construction d’une extension, la mise en sécurité et la mise en valeur de collections zoologiques précieuses, héritées de grands collectionneurs genevois.
Le bâtiment original date de 1966
Ses deux ailes avaient été réalisées par l’architecte Raymond Tschudin entre 1961 et 1966; l’une pour le public, l’autre pour les scientifiques. Le musée doit aujourd’hui être agrandi et modernisé. Cette transformation devenait indispensable pour répondre aux normes actuelles de conservation car une grande partie des collections du Muséum de Genève est préservée, à l'abri des regards, dans des récipients contenant de l'alcool. Ces collections sont au centre d'activités de recherche attirant aussi bien des scientifiques de Genève et de sa région que de l'Europe et du monde entier. L’extension réalisée par le bureau MAK rendra désormais visiblele travail de conservation et d’études des collections effectué au sein même du musée.
Un volume translucide et lumineux
Le projetAMBREde MAK architecture SA a été choisi parmi les 58 projets internationaux reçus. Le parti pris des architectesconsiste à mettre en avant le musée en l’avançant légèrement sur l’espace public. A la nuit tombée, le volume éclairé et opalescent ressemble à une boîte mystérieuse qui ne révèle rien de son contenu depuis l’extérieur. La qualité de ses proportions et la finesse de ses détails, le tout construit dans du marbre, a su séduire le jury. Le soir, l’extension devient lanterne et suggère, sans laisser voir, les richesses qu’elle protège. Le nouveau projet, une fois réalisé, permettra au musée d’effectuer ses trois missions en offrant un nouveau lieu emblématique ouvert au public, au centre de Genève. Les scientifiques partageront leurs recherches dans des locaux contemporains et le travail de conservation sera assuré dans de meilleures conditions.