Etude lancée pour un sud de la gare de Lausanne davantage arborisé
Les retards pris dans la modernisation de la gare de Lausanne (VD)n’empêche pas la Municipalité d’aller de l’avant dans le réaménagement du quartier au sud des voies CFF. L’étude pour un espace public plus multimodal et plus arborisé sera lancée ces prochains mois. Pour autant que le Conseil communal la finance.
Crédit image: Ville de Lausanne
Le quartier sous-gare doit évoluer vers un espace végétalisé où différents types de mobilité se rencontrent.
La Municipalité de Lausanne (VD) entend faire fi des retards pris dans le chantier de la modernisation de la gare CFF. Elle n’attend pas que les travaux entrent dans leur phase active pour penser au réaménagement du quartier au sud des voies. C’est avec un crédit de 2,3 millions qu’elle est déterminée à lancer maintenant les études du projet qu’elle a distingué en 2018 déjà.
La Ville de Lausanne est sensible à un urbanisme de qualité, végétalisé et composé d’activités mixtes, dans une zone de logements déjà de très forte densité. Elle est aussi attachée à redéfinir la mobilité dans la zone de la gare et à soigner l’environnement. Les aménagements proposés au sud des voies font ainsi partie d’un tout, avec le projet des CFF pour centre et les axes routiers qui mènent à son quartier.
Une promenade
piétonne
L’heure est de se consacrer plus spécifiquement au quartier sous-gare. Les études
que la Ville va lancer se concentreront autour du boulevard de Grancy. Une généreuse
promenade piétonne y est prévue. La place des Saugettes et l’esplanade Stücky
vont aussi fonctionner comme porte d’entrée à cet espace public complètement
réaménagé.
Crédit image: Ville de Lausanne
La rue du Simplon, colonne vertébrale du quartier sous-gare, doit proposer des espaces publics plus conviviaux.
Les espaces publics doivent aussi tenir compte des objectifs d’arborisation et de végétalisation de la capitale vaudoise, précise la Municipalité. Le secteur de la gare est en effet exposé à de forts îlots de chaleur. Les architectes et ingénieurs mandatés pour ces études devront envisager des plantations d’arbres aussi continues que possible. La mobilité douce et les personnes en situation de handicap devront aussi être considérées. L’offre de stationnement des véhicules sera considérablement réduite. Les études devront aussi être conduites selon l’état de l’infrastructure routière et de la régénération des sols. Le nouveau quartier sous-gare devra aussi respecter les normes anti-bruit, faciliter l’entretien des canalisations, améliorer l’éclairage public et accueillir le chauffage à distance.
Les études entraîneront des conséquences sur d’investissements futurs. Le coût du réaménagement des espaces publics sous-gare est actuellement estimé à 17 millions. Hors travaux sur le service des eaux claires et usées et sur l’éclairage.