Des tunnels pour monter plus facilement aux Ormonts depuis Yvorne
Un, deux ou trois tunnels entre Yvorne et la route des Ormonts (VD) ? Le Grand Conseil vaudois est saisi d’un postulat demandant l’amélioration de l’accès routier aux stations des Préalpes depuis l’A9. Le projet s’inspire beaucoup des ouvrages déjà réalisés en Valais.
Crédit image: János Korom, CC_BY-SA_2.0
Sinueuse et étroite, la route d’accès aux Ormonts est aussi le théâtre de chutes de pierre.
Même si les autorités des communes préalpines n’y croient que modérément, le Grand Conseil vaudois est saisi d’un postulat demandant d’améliorer l’accès routier aux Ormonts depuis la plaine et l’autoroute A9. Le député Grégory Devaud souhaite en effet que le trafic en direction des stations de ski soit mis en tunnels depuis le giratoire d’Yvorne. Ce qui aurait pour avantage de sécuriser un tronçon où les accidents sont légion et les virages très nombreux.
Galeries et échangeurs
Les postulants s’inspirent en fait des nombreux ouvrages permettent d’éviter
les localités de plaine sur le chemin de la montagne. Monthey (VS) a en effet
amélioré son accès routier au Val-d’Illiez par un tunnel depuis Collombey.
Viège est aussi en train de faire passer l’A9 sur son territoire pour desservir
plus directement la toute menant à Zermatt et à Saas-Fee. Sion a aussi amélioré
sa liaison vers le Val d’Hérens par une nouvelle sortie d’autoroute dans la
zone de son hôpital.
Une quatrième
branche à un giratoire
Ce qui est possible en Valais doit aussi l’être dans le canton de Vaud,
indiquent les postulants. Ils demandent d’ajouter une quatrième branche au
giratoire d’Yvorne pour relier l’A9 plus directement et en souterrain la route
montant aux Ormonts. Soit par trois tunnels successifs passant de 450 à 950 m
d’altitude. Ils soulignent que le tracé actuel est sensiblement plus long, la
distance à vol d’oiseau entre les deux extrémités de leur projet étant de
7 km au maximum.
La montagne
réservée
Il appartiendra au Conseil d’Etat vaudois de donner suite à ce postulat. Il
faudra bien évidemment étudier la faisabilité technique de ce projet et tenir
compte de la sensibilité des communes concernées. Selon 24heures, la montagne
préférerait développer les transports ferroviaires, au demeurant déjà très
performants. Plutôt que prendre le risque de subir un trafic routier trop
important.