Le bois, la terre crue et le pisé dominent la Maison de l’environnement à Lausanne-Vennes
Le bâtiment de la future Maison de l’environnement de l’Etat de Vaud prend son aspect définitif à Lausanne-Vennes. La construction de quatre niveaux se veut exemplaire au plan écologique, à la fois dans son corps central que dans sa toiture. Le bois, la terre crue et le pisé y dominent.
Construire une maison de l’environnement exige de joindre le geste à la parole. Le nouveau bâtiment qui abritera à Lausanne-Vennes la direction cantonale des services environnementaux de l’Etat de Vaud n’y déroge pas. Ses quatre niveaux sont désormais construits, et le chantier sera terminé à l’automne 2021.
Engagements durables
Le ministre vaudois des bâtiments Pascal Broulis le rappelle. L’Etat de Vaud a pris l’engagement de favoriser un habitat durable et de réduire les émissions de dioxyde de carbone. Sa future Maison de l’environnement, consulte à Vennes à côté du futur Biopôle d’Epalinges, va donc se distinguer tant dans l’emploi de matériaux écologiques, dans les circuits courts et dans le renouvelable.
L’épicéa domine
Le recours au bois y est fortement appliqué. La charpente et l’enveloppe extérieures sont construites avec des essences provenant presque exclusivement des forêts cantonales. Sur les 4500 mᶟ employés, l’épicéa domine le frêne, le hêtre ou le sapin blanc.
Très peu de ciment
Autre originalité, le corps central du bâtiment sont construits dans un mélange comprenant 95% de terre crue et seulement 5% de ciment. La matière première est prélevée à moins de 20 km du chantier. Cela permet au bâtiment d’avoir une meilleure isolation phonique.
Réguler la température
La Maison de l’environnement comporte deux patios végétalisés et réalisés en pisé pour en réguler la température et réaliser des économies d’énergie. Ces techniques, pour la première fois utilisées dans un bâtiment de cette ampleur, vont donc conférer la meilleure identité environnementale au projet.