Les entrepreneurs opposent le respect des délais à la grève sur les chantiers
La Société suisse des entrepreneurs réagit vigoureusement aux appels à la grève lancés par les syndicats dans le cadre du renouvellement de la Convention collective pour la construction. Le patronat attire l’attention de ses partenaires sociaux sur les conséquences économiques des interruptions volontaires du travail sur les chantiers. Notamment en ce qui concerne leur planification.
Crédit image: Unia
Les appels à la grève ont été votés lors d’assemblées tenues dans toute la Suisse.
Les appels à la grève lancé par les syndicats Unia et Syna, notamment en faveur des maçons, ne sont pas restés lettre morte auprès de la Société suisse des entrepreneurs (SSE). Les partenaires sociaux appelés à négocier une nouvelle convention collective de travail se rejettent mutuellement la responsabilité du dialogue délétère marquant ce processus. A tel point que le patronat appelle à annuler toute action syndicale d’arrêts du travail sur les chantiers.
Les partenaires se retrouveront autour de la table des négociations dans une semaine. Ils discuteront dans un contexte social difficile, marqué par des revendications incompatibles à la conclusion d’une nouvelle convention. La SSE rappelle que toute grève fait perdre des heures de travail chez toutes les personnes et les entreprises impliquées dans chaque chantier de construction.
Syndicats très actifs
Les syndicats sont très actifs sur le terrain. La SSE déplore la recrudescence
du nombre de visites de chantier pendant les heures de travail. Selon son
communiqué, ces actions synodales ne peuvent que mettre en péril la planification
des travaux. Surtout en ce qui concerne la tenue des délais.
Les principales divergences entre partenaires sociaux sont d’ordre salarial. Notamment chez les maçons qui ont voté massivement en faveur d’une grève générale en novembre. La Convention collective actuelle échoit à la fin de l’année.