Le groupe Vinci réfute toute allégation de maltraitance sur ses chantiers qataris
Convoqué une nouvelle fois par la justice parisienne, le constructeur Vinci réfute les accusations d’esclavagisme portées contre lui par des médias français à propos de ses chantiers au Qatar. Il continuera de coopérer même si une première plainte déposée contre lui a été classée sans suite en 2018.
Crédit image: Wikimedia commons, Abdulqa, travail personnel, 4.0 International (CC BY-SA 4.0)
Ni stades, ni hôtels construits au Qatar. Pourtant, le groupe Vinci y mène des activités de construction depuis longtemps.
Depuis sept ans, le groupe Vinci n’a cessé de réfuter vigoureusement les allégations portées à son encontre concernant les chantiers au Qatar menés qu’il a menés au Qatar via l’entreprise QDVC. Le groupe a été inquiété car il détient 49% des parts de cette dernière société. Il est à nouveau convoqué par la justice parisienne pour s’expliquer.
La construction des stades de la Coupe du monde et les conditions de travail sur les chantiers qataris continuent de défrayer la chronique. Des enquêtes pénales sont lancées, en particulier en France, en Suisse et aux Etats-Unis. Mais, contrairement aux allégations, aucun des projets attribués à QDVC n’est lié à ces affaires. Le groupe Vinci vient de préciser n’avoir signé aucun contrat avec le comité national d’organisation de la Coupe du Monde, et n’a construit au Qatar ni stade, ni hôtel.
Transparence
alléguée
Néanmoins, la justice française s’intéresse à Vinci depuis 2015. Pourtant,
pendant tout ce temps, le groupe n’a eu accès ni à la plainte, ni au dossier de
l’enquête diligentée contre lui.. Dans ce contexte, Il ne peut que déplorer que
sa filiale fasse l’objet d’une mise en examen juste à la veille de l’ouverture
de la compétition. Il s’emploie à faire connaître de la justice que les accusations
portées à son sujet ne sont pas justifiées.
Droits humains
respectés
Vinci rappelle son engagement de longue date non seulement à respecter les
droits humains mais à chercher à améliorer les conditions de vie et de travail
de tous les travailleurs intervenant sur ses chantiers partout dans le monde.
Le groupe a démontré à maintes occasions et de manière concrète aux syndicats,
associations, universitaires, journalistes et investisseurs, y compris sur
place à Doha, que le respect des droits humains, ainsi que la santé et la
sécurité au travail, sont une priorité pour ses équipes depuis la création en
2007 de l’entreprise QDVC. En matière de sécurité, les statistiques de QDVC
sont au moins équivalentes à celles des mêmes activités du Groupe en Europe, y
compris en incluant les sous-traitants de l’entreprise.
Des audits
externes
Conscient de la complexité des sujets liés au Qatar, Vinci travaille en étroite
collaboration avec des organisations internationales indépendantes pour
prévenir les risques d’atteinte aux droits humains. et a été proactif dans la mise en place de
dispositifs efficaces de prévention. Cette pratique d’audit par des tiers s’est
poursuivie dans le cadre d’un accord international signé avec l’IBB fin 2017.
Cet accord comprend un système de vérifications impliquant des contrôles,
inspections, audits, publications de rapports et suivis sur différents thèmes,
tels que le recrutement, les conditions d’emploi et d’hébergement, la
santé-sécurité, la représentation des travailleurs et le contrôle de la
sous-traitance.
Le premier audit des sites et opérations de QDVC au Qatar a été réalisé en janvier 2019, un deuxième audit a été réalisé en octobre 2021. Les deux rapports d’audit publiés soulignent les bonnes pratiques de la filiale qatari, le dernier rapport soulignant le taux de satisfaction de ses ouvriers, conclut le communiqué de Vinci.