La construction métallique suisse appelle à garantir les circuits fermés
La construction métallique souffre en Suisse. Elle voit son avenir dans les circuits fermés, pour autant que le Conseil fédéral les garantisse. L’association faîtière Metal Suisse en appelle donc au Parlement pour sécuriser l’approvisionnement et renforcer la compétitivité de ses entreprises.
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L’industrie métallique suisse souffre des coûts énergétiques générés par le conflit ukrainien
L’industrie métallique suisse veut pouvoir lutter à armes légales avec celle de l’Union européenne. Cela l’oblige à demander au Conseil fédéral de garantir les circuits fermés des métaux. L’association faîtière Metal Suisse vient de demander un plan d’action pour faire face à l’augmentation des coûts énergétiques et une politique européenne de subventions jugée comme faussant la concurrence.
Le secteur ne va pas bien, explique un communiqué de Metal Suisse. Les entreprises métallurgiques doivent d’adapter aux nouveaux critères de protection de l’environnement. Le conflit ukrainien et ses répercussions énergiques ont déjà provoqué la fermeture de plusieurs sociétés. L’association appelle au soutien du Conseil fédéral à sa branche d’activité.
L’Europe en
avance
Selon Metal Suisse, ce sont les subventions européennes accordées come
correctifs des répercussions de la guerre en Ukraine qui sont à la source de
tous ses maux. Les pays européens transforment leur industrie métallique en la
dotant de matériaux qui émettent moins de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.
L’intérêt pour ces procédés développés à l’étranger peut ainsi mettre en péril
les circuits fermés. « Ce serait un non-sens écologique que de devoir
augmenter les importations d’éléments de construction métalliques, affirme le
communiqué de l’association. De plus, considérer ceux-ci comme des déchets nous
obligerait à les exporter ».
Le Conseil des Etats est saisis d’une motion qui souhaite justement aller dans le sens de la garantie des circuits fermés. Metal Suisse appelle à l’adoption du texte, pour garantir à la fois la sécurité d’approvisionnement et la compétitivité de La Suisse dans les industries de l’acier et de l’aluminium.