Les recommandations pleuvent pour poursuivre les chantiers
Les maîtres d’ouvrage, entrepreneurs et autres directeurs de chantier peuvent désormais compter sur les recommandations des architectes et des ingénieurs pour poursuivre leur activité. Avec pour consigne de tout faire pour éviter une fermeture.
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Les prescriptions sanitaires imposent un maximum de 15 minutes de contact rapproché (moins de 2m) entre ouvriers.
A l’heure de la poursuite – hormis au Tessin - des chantiers de construction, la question des droits et devoirs des maîtres d’ouvrage, des entrepreneurs et des chefs de projet est plus que brûlante. Si les dispositions juridiques en vigueur ne règlent pas tout, l’Union suisse des ingénieurs conseils, la SIA et la Société suisse des entrepreneurs s’associent pour informer le secteur.
Droit et obligation morale
Les trois organisations professionnelles ont donc mis en ligne un mémorandum destiné à toute direction de chantier. En douze parties, elles évoquent les principales précautions à observer dans le travail quotidien. Si le droit n’est pas contraignant, expliquent-elles, les responsables de chantiers ont l’obligation morale de tout faire pour éviter une fermeture.
Proximité réduite
Ainsi les conditions de travail actuelles dans le domaine de construction posent-elles toutes une série de problèmes pratiques. Par exemple, la distance minimale de 2m entre chaque ouvrier ne peut être respectée pour divers travaux, comme le coulage d’une dalle par exemple. Les recommandations des associations professionnelles imposent une durée maximum de contact plus rapproché entre travailleurs. Celle-ci est de 15 minutes pour ce genre de tâche.
Souplesse dans les délais
Il est aussi recommandé à chaque entrepreneur de se montrer souple sur le respect des délais. Les instructions des trois organisations signataires évoquent aussi les droits des entrepreneurs à obtenir réparation des retards causés par les dispositions de lutte contre le Covid-19. La construction s’organise ainsi pour ne pas totalement s’arrêter à cause de la crise sanitaire. Même si, à Genève, le patronat se montre très sceptique par rapport aux mesures prises par le canton pour la réouverture des chantiers les plus importants.