Un guide de questions-réponses pour protéger les travailleurs sur les chantiers
Les mesures de protection sanitaire sur les chantiers font l’objet de rappels réguliers, surtout en cette période de deuxième vague de la pandémie. Le Seco, l’association intercantonale pour la protection des travailleurs et la Suva ont ainsi édité un nouveau document de questions-réponses pour guider les employeurs.
Crédit image: Suva
Un équipement personnel de sécurité est le plus haut niveau de protection prescrit.
Les mesures de protection sanitaire sur les chantiers peuvent varier d’un canton à l’autre, en fonction des dispositions prises. Cependant, la Suva, l’association intercantonale pour la protection des travailleurs et le Seco tiennent à échanger des informations pour répondre au mieux à toutes les questions pratiques qui se posent. Les trois partenaires ont ainsi émis un petit guide de questions-réponses sur la base de leurs constatations dans le terrain.
Port du masque avec exceptions
Le document rappelle que le port du masque est obligatoire dans tous les espaces clos, y compris dans les véhicules de transport. Quelques exceptions sont toutefois accordées en raison de prescriptions médicales ou dans des espaces de travail où la distance de 1m50 peut être respectée. Les contacts ponctuels en plein air, notamment sur des échafaudages ou lors d’opérations de levage, peuvent de passer du masque.
Un principe en quatre lettres
Cependant, si le travail demande l’engagement simultané de plusieurs personnes, il faut prendre des mesures de protection graduelles selon un principe élaboré par le Seco et appelé Stop. Le S – comme substitution – renvoie au respect des distances. Le T correspond aux mesures techniques, comme la pose de plexiglas. Le O désigne les mesures organisationnelles, comme la division des équipes. Enfin, le P fait référence au port d’un équipement de sécurité personnel.
La quarantaine fait souffrir
Les employeurs ont été ainsi rendus attentifs ces jours à ces prescriptions. La Suva ou les inspecteurs cantonaux peuvent aussi effectuer des contrôles à l’improviste. Une prérogative que le syndicat Unia estime insuffisamment appliquée. Bon nombre sont les chantiers qui souffrent actuellement de la mise en quarantaine d’une partie de leur personnel. Si la construction a pu éviter cet automne un arrêt de son activité, elle tourne au ralenti.