La reprise économique se précise dans le secteur de la construction
La reprise se profile dans le secteur de la construction, et en particulier sous l’impulsion du génie civil. La Société suisse des entrepreneurs livre des chiffres encourageants dans sa dernière enquête trimestrielle 2020.
Crédit image: Société suisse des entrepreneurs
Le génie civil a tenu la construction à bout de bras depuis le début de la crise sanitaire.
Crédit image: Société suisse des entrepreneurs
Le génie civil a tenu la construction à bout de bras depuis le début de la crise sanitaire.
Les nombreux retards accusés sur les chantiers en raison de la crise sanitaire ne cachent pas la grande résistance du secteur de la construction. Les chantiers n’ont pas été totalement stoppés par les mesures de semi-confinement. Les planificateurs ont redoublé d’efforts pour élaborer de nouveaux projets et les collectivités publiques ont apporté leur contribution à la reprise. La relance, aux dires de la Société suisse des entrepreneurs (SSE) et de son enquête sur le deuxième trimestre 2020, se profile.
Recul surestimé
La SSE affirme dans un communiqué avoir surestimé le recul du secteur de la construction en raison de la crise. L’indice du logement perd 1,8% alors que celui de la construction commerciale plonge avec près de 9% en moins. Le bâtiment public, en revanche, saute de près de 6pour-cent. Cependant, l’impact général de la crise sanitaire n’est pas encore totalement établi.
Génie civil en meilleure posture
Par contre, le chiffre d’affaires du génie civil semble présager de meilleurs lendemains. Le carnet général de commandes a atteint le niveau record de 9,3 milliards. Il devrait subir néanmoins un ralentissement à cause des retards pris sur les chantiers. Toutefois, la SSE espère une reprise rapide du secteur, surtout dans le domaine public et des infrastructures routières.
Prix à la hausse
La SSE constate aussi une légère augmentation des prix, dans le génie civil et le bâtiment (0,7% pour le deuxième semestre). Mais elle assure que la situation est parfaitement gérable, surtout au niveau de la différence entre indices réels et nominaux. Toutefois, en raison de la situation du franc suisse, il faut s’attendre encore à des augmentations des prix.