Romande Energie a pu rattraper au premier semestre ses pertes de 2021 et 2022
Romande Energie semble avoir traversé la crise des années 2021 et 2021 sans trop de dommages. Son activité du premier semestre de 2023 lui a permis de rattraper les pertes sur ses marges causées par l’explosion des coûts. La société poursuivra sa politique en faveur de la décarbonation et du renouvelable.
Crédit image: Romande Energie
L’entreprise tient à continuer d’investir dans le renouvelable, notamment en agrandissant son parc solaire flottant du lac des Toules.
Devant l’explosion des prix de l’énergie, les fournisseurs d’électricité ne sont pas tous logés à la même enseigne. L’anticipation est primordiale pour la santé de Romande Energie, qui affiche un chiffre d’affaires de 85 millions au premier semestre 2023. Ce résultat intermédiaire lui permet de compenser l’explosion des coûts de 2021 et de 2022, fait savoir l’entreprise dans un communiqué.
Romande Energie s’estime ainsi suffisamment solide pour poursuivre une politique d’investissements ambitieuse, notamment dans le renouvelable. Le CEO Christian Petit indique que les tarifs devraient se stabiliser l’année prochaine, malgré un contexte encore tendu. Il se fixe comme priorité le développement des trois unités d’affaires de son groupe.
Les solutions
énergétiques en plein essor
L’augmentation du chiffre d’affaires est spectaculaire dans le secteur des solutions
énergétiques. Mais elle est aussi provoquée par la hausse des prix et des tarifs
appliqués aux clients de l’entreprise. La politique appliquée par Romande Energie,
appliquée sur ses marges, permet de garantir la stabilité.
L’entreprise fait état d’un rattrapage exceptionnel au 30 juin sur ses pertes de marge en énergie subies en 2021 et 2022. Une pluviométrie inférieure à la moyenne a aussi stimulé la production. La contribution versée au groupe Alpiq a poussé le résultat opérationnel net à la hausse.
Romande Energie reste donc solide financièrement. L’entreprise disposait d’une trésorerie de 135 millions à la fin juin. De quoi poursuivre ses efforts en faveur de la décarbonisation et de la sécurité d’approvisionnement énergétique de la Suisse romande. Même si les prévisions de 2024 reposent encore sur un pavé d’incertitudes.