Prévisions de croissance économique revues à la baisse pour la Suisse
Les perspectives de croissance restent bonnes pour la Suisse, indique l’institut bâlois BAK Economics. Cependant, les experts revoient leur optimisme à la baisse à cause de la guerre en Ukraine et de la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs.
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Le franc suisse s’est nettement apprécié. Cela pèse sur nos exportations tout en limitant l’inflation.
L’institut bâlois BAK Economics doit tempérer l’optimisme affiché dans cette période de reprise. La baisse du pouvoir d’achat des consommateurs et la guerre en Ukraine risquent de peser fortement sur l’économie nationale et mondiale. Toutefois, la Suisse, estiment les experts du BAK dans un communiqué, reste moins touchée que ses voisins européens dans cette période de tumulte géopolitique.
Ainsi l’institut estime que les perspectives de croissance pour 2023 restent supérieures aux attentes, même si elles doivent être tempérées par l’augmentation des prix de l’énergie. Les effets de rattrapage provoqués par la sortie de la crise sanitaire continuent d’influencer positivement l’évolution du PIB de la Suisse.
Inflation
estimée à 2%
La conjoncture, poursuit le communiqué, reste toutefois volatile. Du fait de la
guerre en Ukraine, la perte du pouvoir d’achat des Suisses freinera la
consommation privée. BAK Economics part du principe que l’inflation restera en
moyenne autour de 2% en 2022.
Le franc suisse s’est notablement apprécié. Si la presque parité avec l’euro atténue les effets négatifs de l’inflation, il n’en reste pas moins que le volume des exportations en souffrira. Toutefois, les experts estiment que la situation de la Suisse est bien meilleure que celle de ses voisins immédiats.
BAK affirme pour le moment travailler à court terme. Il craint la poursuite de la guerre en Ukraine, ses effets humains et économiques en particulier. Cette tragédie a revu l’optimisme conjoncturel à la baisse, conclut son communiqué.