L’investissement immobilier se porte encore bien en Suisse romande
Avec une région lémanique très dynamique, le marché de l’investissement immobilier reste très compétitif en Suisse romande, révèle une étude de la régie Naef. Ce constat cache néanmoins de profondes disparités entre les cantons et les régions.
Crédit image: Naef
Le siège neuchâtelois de la régie Naef a pris ses quartiers dans un ancien bâtiment emblématique de la ville et rénové pour l’occasion.
Riche de trois centres de compétences dans les cantons de Vaud, Genève et Neuchâtel, la régie Naef se fend d’une étude sur le marché de l’investissement immobilier en Suisse romande. Ses conclusions rejoignent les données statistiques de chaque canton et montrent les premiers effets de la pandémie. Notamment en ce qui concerne les attentes de la population en matière de logement et de travail.
A Genève, le nombre de transactions immobilières a dépassé les prévisions les plus optimistes en 2020. Cela confirme une tendance à la hausse observée ces cinq dernières années. Les fondations et caisses de prévoyance restent les principaux investisseurs. Près de la moitié des ventes de biens immobiliers proviennent d’une dizaine de transactions, pour un montant total de 1,6 milliard de francs.
Dans le canton de Vaud, la demande d’achat d’immeubles locatifs de rendement reste très forte. Le canton reste très attractif, que ce soit pour son tissu économique et ses offres d’emploi. L’immobilier commercial n’est pas en reste, notamment grâce à la ville de Lausanne.
Le canton de Neuchâtel reste très inégal. Le fameux clivage entre le Haut et le Bas révèle davantage de disparités, notamment au plan du taux de vacance des logements. La crise sanitaire peut, selon Naef, venir compliquer les investissements immobiliers, notamment en ce qui concerne les espaces de bureaux. L’étude souligne à ce titre une tendance déjà observée dans d’autres pays en matière de télétravail. Les projets de bureaux peuvent être réduits en fonction du développement de l’activité professionnelle à domicile.
Résidentiel entre stagnation et pénurie
L’immobilier résidentiel stagne en Suisse romande, malgré une hausse des
loyers. Le taux de vacance moyen reste le plus élevé à Neuchâtel avec 2,35%,
suivi de Fribourg avec 1,89. Par contre, la région lémanique est en situation
de pénurie.