Au-delà de 35 degrés, on arrête le travail
Le fonds «intempéries» est activé dans le canton de Vaud
La Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE) et le syndicat Unia ont décidé d’activer le Fonds santé et sécurité des travailleurs. Ce dispositif permet aux entreprises dont les travailleurs sont actifs sur des chantiers très exposés, d’arrêter le travail entre 13 et 17 h sans devoir supporter les jours de carence de l’assurance-chômage. «Plusieurs entreprises ont bien joué le jeu et arrêté le travail en milieu de journée», relève Pietro Carobbio, responsable du secteur construction chez Unia. «J’étais sur une dalle, il faisait vraiment très chaud, 37 ou 38 degrés», poursuit le responsable interrogé.
Les fortes températures sont dangereuses
Le syndicat Unia incite les ouvriers à se protéger la peau et les yeux, et à boire beaucoup d’eau, entre 3 et 6 litres par jour. Unia rappelle également dans un communiqué quel’employeur est responsable de la santé de ses travailleurs. Il doit aménager des lieux de pause au frais et demander de stopper le travail si on dépasse 35 degrés, une température «nocive pour la santé».
Le fonds intempéries indemnise
Le fonds «intempéries» a été institué dans le canton de Vaud lors des récentes discussions sur la réforme de la fiscalité des entreprises (RIE III) au titre des mesures de compensation sociale. Il est prévu aussi pour le grand froid et a été activé l’hiver dernier. La FVE et Unia ont demandé en parallèle aux maîtres d’ouvrage d’autoriser l’activité sur leurs chantiers «aux heures les plus fraîches de la journée».
Les premiers symptômes qui doivent alerter
Même en prenant toutes les précautions, certains travailleurs peuvent être victimes d’un coup de chaleur, d’une déshydratation, ou faire un malaise. Dans ce cas, il est important de réagir dès les premiers symptômes: vertiges, nausée, maux de tête, crampes soif et sueur excessive accompagnées de perte de concentration sont des signes alarmants.