Bouygues Construction et Dassault Systèmes renouvellent leur alliance numérique
Dans la jungle des pratiques numériques dans le secteur de la construction, le renouvellement pour trois ans du partenariat entre Bouygues Construction et Dassault Systèmes fait figure de phare. Les deux entreprises mettent en commun leurs compétences pour créer un gigantesque jumeau numérique.
Crédit image: Bouygues Construction
L’accord signé entre les deux grandes sociétés doit donner un coup de pouce à la planification et la réalisation numériques des chantiers de construction.
La numérisation dans la construction débouche sur un géant avec le partenariat renouvelé entre Bouygues Construction et Dassault Systèmes. Les deux entreprises piloteront en commun la mise en place d’un cloud pour que tous les acteurs d’un projet puissent collaborer en permanence. Avec pour objectif avoué de travailler à une construction durable. Une feuille de route a été élaborée en commun pour développer cette nouvelle prestation dans les trois prochaines années.
Par ce jumelage numérique, les deux sociétés annoncent ainsi vouloir davantage industrialiser des projets de construction dès leur conception. Elles se concentreront principalement sur une plate-forme numérique commune pour suivre chaque projet dans tout son cycle de vie. Avec pour but de créer une ligne de produits qui simplifie les procédures et renforce les relations entre acteurs d’un chantier. Les architectes, ingénieurs, les fournisseurs et les clients, ainsi que les exploitants, seront ainsi mieux connectés entre eux, affirment les deux géants industriels dans un communiqué.
En marche vers un réseau
Tout cela, indiquent Bouygues Construction et Dassault Systèmes, va accélérer
la transformation numérique dans le secteur de la construction. Le recours aux
techniques de numérisation met davantage les acteurs d’un chantier en réseau,
optimise la planification des travaux et réduit les risques d’erreurs.
Bon nombre de projets en Suisse recourent déjà à la numérisation pour coordonner les chantiers. Sans toutefois le faire systématiquement. Parfois, les architectes ou les maîtres d’ouvrage préfèrent laisser davantage parler leur créativité ou leur matière grise, au lieu de se soumettre à des programmes tout faits. Il n’en reste pas moins que la tablette supplante les plans 2D sur les chantiers !