Une nouvelle page d’histoire du confort écrite à la Villa La Grange de Genève
Si les murs de la Villa La Grange de Genève pouvaient parler, 250 ans de rencontres de personnalités historiques seraient révélés dans un cadre conçu au XVIIIᵉ siècle déjà pour le confort et le bien-être. La rencontre entre Joe Biden et Vladimir Poutine enrichit la riche histoire de cette bâtisse.
Les murs de la villa La Grange, à Genève ont pu écouter la teneur de la conversation entre Joe Biden et Vladimir Poutine, le 16 juin. La maison de maître située au centre du parc éponyme renoue avec sa vocation d’accueil d’hôtes prestigieux, 36 ans après que la Ville eut reçu Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev. C’est aussi une nouvelle page d’histoire qui s’écrit dans cette maison de maître construite entre 1768 et 1773.
Le cadre est en tout cas à la hauteur de l’importance de ses hôtes. La Villa La Grange a été conçue par l’architecte Jean-Louis Bovet, peu avant la Révolution genevoise, pour le compte de la famille de banquiers Lullin. La disposition des portes et des ouvertures donnant sur le vestibule témoigne d’un grand sens pratique et la recherche du confort. La salle à manger est située au nord-est pour garder une certaine fraîcheur.
Salons et appartements de maître
Plusieurs salons, des offices et la bibliothèque composent le rez-de-chaussée
de cette bâtisse. Au premier étage, un corridor central dessert les appartements
occupés par les différents propriétaires avant la cession de ce bâtiment à la
Ville de Genève en 1917. Les combles étaient réservés au personnel de maison et
aux domestiques.
La villa La Grange n’en est donc pas à son premier coup d’essai dans l’accueil de personnalités de marque. Elle a rempli ce rôle depuis sa construction. Mais les impressionnantes mesures de sécurité prises aujourd’hui la rendent temporairement inaccessible. Sa roseraie, actuellement en travaux, n’a rien à envier avec celle de la Maison-Blanche, à Washington. Certainement que Joe Biden a pris le temps de le constater…