Un tumulus neuchâtelois révèle les modes de construction de l’âge du fer
Les archéologues neuchâtelois sont en train de fouiller le site d’un ancien tumulus sur les hauteurs de Colombier. Ils ont déjà mis au jour les vestiges d'un monument funéraire datant de l’âge du fer et déterminé son mode de construction, tout en galets et en calcaire.
Crédit image: Office neuchâtelois du patrimoine et de l'archéologie
Les archéologues neuchâtelois sont au chevet d’un ancien tumulus vieux de 2500 ans.
Le sol neuchâtelois n’a pas fini de révéler ses trésors archéologiques et ses vestiges d’une architecture d’un autre temps. Des étudiants en archéologie se sont ainsi mis à fouiller le site d’un ancien tumulus sur les hauteurs de Colombier pour y collecter des objets, voire des restes humain s datant de cinq ou siècle avant notre ère. Ce chantier fait partie d’un programme didactique pluriannuel visant la documentation de ce monument exceptionnel pour sa région.
Les archéologues ont commencé par protéger le site déjà signalé il y a dix ans. Ce dernier, situé en milieu forestier, est en effet attaqué par la racine des arbres et une certaine présence humaine. Les champs de fouilles sont ainsi à l’abri pour mener un travail d’investigation de très longue haleine.
La terre comme ciment
Ce genre de découvertes permet d’en savoir un peu plus sur la construction de
monuments funéraires à l’âge du fer. Les constructeurs de l’époque accumulaient
des blocs de galets morainiques et de calcaire jurassien de dimensions et de
morphologiques très variables, pour les cimenter avec de la terre. Sous le
monument étaient disposées les chambres mortuaires.
Le tumulus de Colombier a 15 m de diamètre. Il peut avoir abrité plusieurs sépultures. Divers objets, notamment en bronze, ont déjà pu être déterrés et répertoriés. Ils servaient vraisemblablement d’offrandes aux défunts.