Il faut sauver les prairies et pâturages secs au pied du Mont Rosel
Un projet de débroussaillage vient d'être initié à Dorénaz (VS) pour préserver les espèces rares et soutenir l’agriculture
locale dans les prairies qui ont diminué en raison de l’embroussaillement. Les
travaux se poursuivront jusqu’en 2024 et sont financés à 90% par le canton et
la Confédération.
Crédit image: Canton du Valais
Entre autres mesures, la pâture par des moutons va contribuer à la préservation de la biodiversité et à la revitalisation des prairies à Dorénaz.
Afin de conserver l’étendue des surfaces steppiques du
pied du Mont Rosel, et leur richesse biologique, un vaste projet de
revitalisation a débuté ce printemps sur la commune de Dorénaz. Il vise à
stopper la fermeture des espaces ouverts, pour la plupart inscrits à
l’inventaire fédéral des prairies et pâturages secs d’importance nationale, où
se concentrent les espèces les plus rares.
9 hectares de perdus
Les prairies situées au pied du Mont Rosel sont sujettes à un embroussaillement
chronique. Les surfaces ouvertes ont diminué d’environ 9 ha en 30 ans. Cet état
de fait est principalement dû à l’augmentation de la couverture ligneuse ainsi
qu’à la trop faible pression, voire l’absence de pâture depuis plusieurs
décennies.
Conserver le paysage historique
Le Service des forêts, de la nature et du paysage (SFNP) et la commune de
Dorénaz ont initié un vaste projet de débroussaillage qui vise à stopper la
fermeture des espaces ouverts où se concentrent les espèces les plus rares.
L’objectif est de restaurer et conserver le paysage historique de prairies
entrecoupées de boisements, tout en valorisant un lieu de promenade et de
découverte très prisé des amateurs de nature.
La réactivation prévue de la pâture par des moutons confèrera également une plus-value économique au projet en encourageant le travail d’agriculteurs locaux et potentiellement la production de produits dérivés en circuit court. Débutés ce printemps, les principaux travaux se dérouleront jusqu’en 2024. Leur coût est pris en charge à 90% par le canton et la Confédération, le solde étant à la charge de la commune.