L’Université de Neuchâtel primée pour son engagement en faveur du climat
En matière d’engagement climatique, l’Association transports et environnement attribue la meilleure note à l’Université de Neuchâtel. Le premier classement des institutions universitaires en Suisse en matière de lutte contre le réchauffement montre qu’il y a encore du pain sur la planche pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Crédit image: Berrel Kräutler Architekten AG
Le futur campus de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Neuchâtel s’inscrit dans le respect des principes du développement durable.
En matière d’engagement climatique, l’Association transports et environnement (ATE) estime que les universités suisses ont encore du pain sur la planche. Elle a établi pour la première fois un classement sur la base des initiatives prises pour réduire les émissions de dioxydes de carbone. Surprise de taille : l’EPFL, à la pointe de la recherche, figure dans le ventre mou de cette classification remportée par l’Université de Neuchâtel.
Les huit critères établis pour ce classement sont évidemment orientés sur la mobilité des étudiants et collaborateurs des universités, ainsi que sur les objectifs généraux fixés par les établissements en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Avec une note de 11 sur 12 points possibles, Neuchâtel remporte la palme notamment par son engagement à réduire les voyages en avion.
L’EPFL peut
encore mieux faire
Le critère des voyages a aussi retenu l’ATE en ce qui concerne l’EPFL, mais le
campus d’Ecublens s’est vu attribué une note plus mauvaise que les Universités
de Berne, de Zurich et de Genève, ou l’EPFZ. Sa politique climatique est
cependant meilleure que celle des Universités de Lausanne ou de Fribourg, ou de
l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève. Les
universités romandes font néanmoins des engagements climatiques une obligation,
souligne l’ATE dans un communiqué.
Le classement établi par les défenseurs de la mobilité douce révèle aussi que les campus universitaires n’ont pas encore atteint leurs objectifs en matière de zéro émission de dioxyde de carbone. Aucune d’entre elles n’a en effet obtenu la note maximale. L’ATE insiste sur la fixation d’un calendrier climatique précis et l’application de mesures de protection contre le réchauffement pour améliorer ce bilan.