Logements vacants en légère baisse dans le canton de Neuchâtel
Au 1er juin 2022, seule les Montagnes neuchâteloises ne se trouvaient pas en situation de pénurie de logements. Le canton de Neuchâtel affiche partout un taux de vacance inférieur à 1,5%. Le Littoral neuchâtelois et le Val-de-Travers se retrouvent en pénurie après respectivement trois et quatre années au-dessus de ces valeurs.
Crédit image: Andreas Faessler, CC_BY-AS_4.0
C'est au Locle que le taux de logements vacants a le plus fortement augmenté.
Le nombre de logements vacants a diminué depuis juin 2021 dans le canton de Neuchâtel. En date du 1er juin 2022, l’Office neuchâtelois de la statistique recensait ainsi 2159 logements disponibles, soit 130 l de moins qu’une année auparavant. Avec 2,2%, le taux de vacance se situe toujours au-dessus du seuil de pénurie de 1,5%
En une année, une hausse du parc de logements est observée dans toutes les régions, ainsi que dans toutes les communes de plus de 10'000 habitants. C’est au Locle que le taux de vacance des logements a le plus augmenté, suivi par la commune de Val-de-Ruz, alors qu’il a diminué dans les trois autres communes de plus de 10'000 habitants.
Au niveau des régions, le Val-de-Ruz (+24 logements vacants) ainsi que les Montagnes neuchâteloises (+20) enregistrent des hausses, contrairement au Littoral (-134) et au Val-de-Travers (-40). Pour la sixième année consécutive, le taux de vacance cantonal se trouve au-dessus de ce seuil de pénurie.
Relocation plus
facile sur le Littoral
Les appartements sont plus ou moins prisés en fonction de leur taille. Le
canton observe en général que les logements de 3 et 4 pièces représentent entre
59% et 80% du parc disponible. Les logements qui restent le plus longtemps
inoccupés se situent principalement dans les Montagnes neuchâteloises. A
l’inverse, c’est dans sur le Littoral neuchâtelois que la relocation s’opère le
plus rapidement: un peu plus de la moitié des logements sont mis sur le marché
depuis moins de quatre mois.
Loyers en
baisse
Le canton souligne aussi que l’évolution de la moyenne des loyers est très
délicate à analyser. Les différences entre les régions sont trop importantes. Il constate
néanmoins, entre 2021 et 2022, une diminution pour toutes les tailles
d’appartement, excepté pour les logements de 5 pièces.