L’EPFL veut renforcer les compétences transversales chez ses futurs ingénieurs
L’EPFL doit davantage se préoccuper de l’acquisition de compétences transversales pour mieux préparer ses étudiants au marché du travail. Une thèse de doctorat menée auprès de futurs ingénieurs révèle que les enseignants doivent mieux prendre cela en compte notamment dans la conduite de projets.
Crédit image: Alain Herzog/EPFL
Les étudiants en ingénierie ont besoin d’acquérir des compétences transversales pour mieux se profiler par la suite sur le marché du travail.
L’EPFL n’oublie pas de préparer ses étudiants à entrer dans le domaine professionnel, en réduisant les cours ex cathedra au profit de la conduite de projets en groupe. Dans le cadre de l’ingénierie, une étude remet cependant en question une partie des vertus du travail collectif. Les enseignants sont donc invités à mieux inclure la conduite et la gestion de projets transversaux dans leurs cours.
Une thèse de doctorat confirme la tendance. Le master en ingénierie comporte non seulement des apports théoriques mais aussi des éléments sur la planification des risques d’un projet. Or, les étudiants, révèle cette étude, ne captent pas grand-chose d’autre que leurs enseignants veulent bien leur donner. Par contre, lorsque les compétences transversales sont traitées en cours, leur application pratique suit plus automatiquement.
S’adapter en permanence
Cyril Picard, l’auteur de l’étude, et Cécile Hardeboille, conseillère
pédagogique à l’EPFL, soulignent la nécessité d’accompagner les études dans
leur démarche d’acquisition de connaissances transversales. Le professeur Jürg
Schiffmann ne s’en trouve pas surpris. Le monde de l’ingénierie évolue sans
cesse. La gestion des projets doit dont d’adapter à la réalité du métier, et
les nouveaux diplômés qui arrivent sur le marché de l’emploi doivent pouvoir
mieux s’y préparer. Pour mieux répondre aux attentes des employeurs.