L’Empa lance une spin-off pour planifier la gestion de l’énergie dans le bâtiment
Le Laboratoire de recherche sur les matériaux (Empa) a mis au point un nouvel outil web pour mieux planifier la production et la consommation d’énergie dans le domaine du bâtiment. Le numérique aide la construction à mieux combiner les différentes ressources énergétiques.
Crédit image: Sympheny AG
L’outil de Sympheny permet d’optimiser la planification de la consommation et de production d’énergie au sein d’un bâtiment, d’un quartier ou d’une ville.
Les tendances d’une construction toujours plus écologiques n’échappent pas à la réflexion du Laboratoire fédéral de recherche sur les matériaux (Empa). Ce dernier vient ainsi de mettre au point et de tester en conditions réelles un nouvel outil web destiné à améliorer la planification énergétique dans le bâtiment. Après de nombreuses années de recherche, ils ont ainsi lancé la spin-off Sympheny en avril dernier.
Le choix de la meilleure source d’approvisionnement énergétique d’un projet de construction passe donc par le numérique. Sympheny offre ainsi une prestation basée sur le cloud pour planifier au mieux l’équipement d’un bâtiment, d’un quartier ou même d’une ville. Le système a été testé avec succès à Coire (GR), à l’échelle d’un nouveau quartier et avec le concours de l’entreprise IBC Energie Wasser Chur.
De la jungle à la symphonie
Les ressources énergétiques deviennent de plus en plus diversifiées. Pour le
responsable d’un projet de construction, il s’agit de transformer une jungle en
une symphonie mélodieuse, communique l’Empa. Il s’agit de combiner la stabilité
d’un réseau d’approvisionnement avec des critères d’efficacité, de rendement et
d’économicité. Les systèmes énergétiques décentralisés relient souvent plusieurs
bâtiments au sein d’un espace défini. Certaines constructions sont
consommatrices d’énergie et d’autres productrices. Il s’agit alors de combiner
les deux.
Energie Wasser Chur a ainsi pu appliquer l’outil de Sympheny pour plusieurs quartiers de la capitale grisonne. Elle contribue ainsi à réduire à zéro les émissions de dioxyde de carbone d’ici 2040. Cela à un coût minimal…