L’économie circulaire s’invite dans la gestion des déchets de chantier valaisans
Le nouveau plan valaisan de gestion des décharges et des installations de valorisation des déchets minéraux (PGDM) en Valais veut développer des infrastructures. Le canton veut aussi intégrer les principes de l’économie circulaire pour une gestion plus durable des matériaux.
Crédit image: Service de l’environnement (SEN)
Le gouvernement valaisan ne veut plus gaspiller ses matériaux de construction.
Le renouvellement des infrastructures et les nouvelles constructions entraînent une production de déchets et de matériaux qu’il s’agit de traiter de manière pragmatique et conforme. En moyenne en Valais, plus de 1.5 million de tonnes de déchets de chantier sont générés annuellement. De plus, 63'000 t par an de résidus d’incinération (mâchefers et cendres) sont produits dans le canton. Il s’agit donc de gérer ces importants volumes.
Capacité et
besoins
Les communes, propriétaires, exploitants et services de l’Etat sont ainsi
invitées à développer des infrastructures conformes aux normes et techniques
actuelles, tout en intégrant les principes de l’économie circulaire. Le plan
ainsi élaboré répertorie les décharges et installations de valorisation des
déchets minéraux existantes, ainsi que leur capacité et les besoins.
Mises en
conformité encouragées
Des fiches différenciées, notamment par région, permettent aux autorités
communales et cantonales ainsi qu’aux acteurs de la branche de concrétiser de
façon cohérente les mesures définies. Ces fiches présentent la situation
actuelle et proposent des actions concrètes, telles que la mise en conformité
d’exploitations, l’analyse de nouvelles capacités ou encore la recherche de
sites adéquats pour la mutualisation d’installations. Ce processus prend en
compte divers paramètres tels que la planification des infrastructures et des
transports, les besoins économiques, l’utilisation du sol et la protection de
l’environnement.
Réduire la
consommation
A terme, le nouveau plan doit assurer au Valais une plus grande indépendance
dans la gestion de ses matériaux, tout en réduisant la consommation de
ressources primaires. La formule du partenariat public-privé sera essentiel
pour progresser vers un système solide et efficient à un horizon de quinze ans.
Indique le gouvernement valaisan.