L’éclairage automatisé des bureaux de l’EPFL réduit la consommation d’énergie
Une thèse de doctorat de l’EPFL soutient que l’éclairage automatisé ses bureaux est source d’économies d’énergie. L’ingénieure Marta Benedetti a mené pendant une année des recherches sur les influences de la lumière artificielle et naturelle sur l’horloge biologique des occupants de divers bureaux.
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Les stores automatisés des bureaux de l’EPFL agissent à la fois de manière écologique et bénéfique pour la santé de leurs occupants.
L’EPFL n’est pas avare de recherches concernant le confort et les économies d’énergie. Une récente thèse de doctorat le montre en s’attachant à un système de stores et d’éclairage artificiel automatisé. L’ingénieure Marta Benedetti entend ainsi mieux gérer la consommation d’énergie dans des bureaux, sans forcément se lever pour aller éteindre la lumière.
La doctorante a ainsi mené une étude auprès de 34 personnes pendant une année, visant à rationaliser la consommation d’électricité dans leurs bureaux. Les participants à cette enquête ont été divisés en deux groupes, l’un travaillant dans des locaux équipés de stores automatisés et d’un éclairage artificiel, et l’autre dans un bureau standard.
Capteurs, lunettes et salive
Dans les deux cas de figure, les participants pouvaient intervenir sur l’éclairage
et sur le positionnement des stores. La thèse a ensuite analysé de mesurer les
effets sur leur organisme au moyen d’une montre connectée. Les « cobayes »
ont ainsi été équipés de capteurs évaluant leur activité professionnelle et
leurs phases de repos. Des lunettes spéciales ont aussi recueilli la quantité
de lumière reçue chaque jour au niveau de leurs yeux. La chercheuse a aussi analysé
la production des hormones de stress par prélèvement de salive. Elle a aussi
équipé les locaux de compteurs pour mesurer la consommation d’électricité et de
chauffage.
La thèse démontre que la consommation d’énergie dans les bureaux peut diminuer dans des pièces équipées de stores automatisés sans affecter le confort visuel de ses occupants. Marta Benedetti soutient ainsi que chacun peut vivre mieux en changeant son expoistion à la lumière naturelle et qu’un éclairage artificiel n’était de loin pas nuisible à l’horloge biologique.