Le photovoltaïque amorce une mue artistique dans une exposition à l’EPFL
Les panneaux solaires peuvent aussi être esthétiques. Une exposition à l’EPFL présente ainsi Watt is Art, un programme de recherche de l’Union européenne qui met le photovoltaïque au service du design des bâtiments.
Crédit image: Compáz, Be-Smart, CSEM, Solaxess
Le pavillon A de L‘EPFL montre que l’utilisation de verres à énergie positive peut aussi être esthétique.
Le développement du photovoltaïque intégré au bâtiment s’impose un peu partout en Suisse, même si, parfois, il se heurte à la législation sur la conservation du patrimoine bâti. La recherche scientifique bat toutefois son plein, avec un programme de recherche de l’Union européenne actuellement exposé à l’EPFL. Comme l’accès à cette exposition est limité en raison de la crise sanitaire, ses instigateurs ont également imaginé une visite virtuelle.
Watt is Art révèle ainsi jusqu’au 25 avril des panneaux solaires multifonctionnels conçus sous une forme artistique. Le programme s’adresse avant tout aux architectes appelés à allier efficacité énergétique, techniques de fabrication et esthétique de leurs projets. Les responsables de l’exposition, à savoir Be-Smart et Compáz, associés au CSEM et Solages, entendent ainsi briser les idées préconçues sur le rôle du solaire dans le design des bâtiments.
Verres à énergie positive
Les chercheurs soulignent que les panneaux solaires se sont développés sur la
base de leur évolution technique. Ils ont ainsi développé des verres à « énergie
positive ». Ceux-ci doivent être à la fois robustes, puisqu’ils sont posés
sur l’enveloppe d’un bâtiment. Ils doivent aussi être beaux à regarder.
L’union européenne impose de réduire les coûts du solaire dans le bâtiment de 75% d’ici 2030. Initié en 2018, le programme veut contribuer à imposer la quasi neutralité énergétique en développant le photovoltaïque.
L’exposition est visible à l’EPFL, avec les restrictions sanitaires d’usage sur le site. Il faut réserver sa place en ligne.