La biodiversité s’épanouit à l’ombre du barrage valaisan d’Emosson
Crédit image: Alpiq
La création de biotopes financée par la production hydroélectrique est une réalité aux alentours de Martigny.
La construction de la nouvelle centrale de pompage de Nant-de-Drance cache bien son jeu. Son impact environnemental est minime, du fait de 15 mesures de compensation écologique prises de concert par la société exploitante, les communes concernées, le WWF et l’association Pro Natura. De ce fait, le béton génère la création de biotopes et de milieux propices à la biodiversité, communique le groupe Alpiq.
En dix ans, la collaboration entre la production hydroélectrique et la sauvegarde de l’environnement a permis la mise en œuvre de diverses mesures compensatoires sur les hauts de Martigny (S). La société Nant de Drance SA, qui exploite la centrale, a ainsi mis 22 millions sur la table. L'Office fédéral de l’énergie et les associations de sauvegarde de l’environnement ont pu jouer un rôle d’accompagnement décrit comme exemplaire.
Etangs et canaux
La majorité des mesures a créé localement des biotopes en milieu humide, pour
les recoloniser en espèces rares ou menacées de disparition en Suisse. Notamment
par l’enterrement d’une ligne électrique, la renaturation sur 580 m d’un canal à Vernayaz ou la réhabilitation d’un
lac de gravière près de Martigny. La faune apprécie !
Sept communes, à savoir Vernayaz, Dorénaz, Salvan, Finhaut, Martigny, Saxon et Trient, ont participé à l’effort et à la réflexion. De la plaine à la montagne, la biodiversité peut ainsi s’épanouir à l’ombre du barrage d’Emosson.