L'Université de Neuchâtel adopte la tuile solaire pour ses futurs économistes
Le bâtiment de la Faculté des sciences économiques de l'Université de Neuchâtel est le troisième de la Ville à adopter une couverture photovoltaïque intégrée au patrimoine bâti. Des tuiles solaires de dernière génération lui assurent un rendement énergétique conforme aux objectifs climatiques du canton.
Crédit image: Freesun
Les tuiles de nouvelle génération, indiscernables des celles en ardoise grise, allient énergie solaire et esthétique architecturale.
L’entreprise vaudoise Freesun peut s’enorgueillir d’intégrer la promotion du photovoltaïque sur les bâtiments au respect du patrimoine. L’Université de Neuchâtel vient de l’adopter pour le toit du bâtiment de sa Faculté des sciences économiques. La rénovation des combles de cette immeuble en pierre d’Hauterive a permis au canton de mener un programme d’exploitation de l’énergie solaire sur son parc immobilier.
Ressemblance
presque parfaite
La nouvelle toiture du bâtiment propose une surface de 1223 m² couverte de quelque
10'000 tuiles photovoltaïques de nouvelle génération. Celles-ci ressemblent à
s'y méprendre à des tuiles en ardoise grise. Par leur format flexible, elles
offrent la possibilité de couvrir l'ensemble d'une toiture. Le secteur du photovoltaïque
peut ainsi concilier énergie solaire, esthétique architecturale et respect du
patrimoine bâti.
Le procédé de Freesun a été développé en partenariat en association avec le Centre suisse d’études en microtechniques (CSEM) à Neuchâtel. La rénovation de ce bâtiment contribue ainsi à l'atteinte des objectifs du plan climat cantonal neuchâtelois L'électricité produite grâce à cette nouvelle toiture sera en grande partie consommée dans le bâtiment.
Une communauté électrique locale
Avec le collège
des Parcs, à Neuchâtel, il s'agit du deuxième bâtiment public du canton doté de
ce type de tuiles solaires. Celui du Lycée Jean-Piaget suivra. Cela permettra
de créer une communauté électrique locale. Anecdote amusante, ce bâtiment a en
outre accueilli les premiers capteurs solaires en toiture installés à titre
expérimental en 1983 par l'Institut de microtechnique de l'Université de
Neuchâtel, qui l'occupait alors. A ce titre, ce bâtiment reflète le rôle de
Neuchâtel en tant que région pionnière et référence internationale de la
recherche et développement dans ce secteur. Le canton de Neuchâtel prévoit
d'équiper de manière similaire une centaine de bâtiments, soit près de 40 % de
son patrimoine immobilier.