Des panneaux solaires recouvriront la culture de petits fruits à Conthey
La production d’énergie photovoltaïque par-dessus des champs cultivés franchit une nouvelle étape avec un partenariat commercial conclu entre la société Insolight et Romande Energie, d’une part, et la chaîne de distribution Denner, d’autre part. Couvrant un espace de production de fruits rouges, une nouvelle installation solaire verra le jour à Conthey (VS).
Crédit image: Insolight
Une première expérience avec la station de recherches Agroscope de Conthey a décidé Romande Energie et Insolight à poursuivre leur développement dans l’agriphotovoltaïque.
La culture de fraises et de framboises sur le site de Denner à Conthey produira également de l’électricité. Romande Energie et la société Insolight viennent de conclure un contrat de partenariat avec le discounter pour recouvrir de panneaux photovoltaïques un espace de 3700 m² de culture de petits fruits. Cette nouvelle centrale produira 600 KWh par an, pour alimenter l’équivalent de 240 ménages.
Approvisionnement
stabilisé
La formule choisie est celle du PPA – Power Purchase Agreement. L’électricité produite
par agriphotovoltaïque sera revenue à la chaîne de produits alimentaire pour alimenter
ses différents sites. Ce modèle d’affaires, explique Romande Energie dans un
communiqué, stabilise l’approvisionnement du consommateur tout en lui fournissant
une source renouvelable. La chaîne Denner peut ainsi justifier ses efforts en faveur
de la transition énergétique et la rédaction de son bilan carbone.
Objectif décarbonation
La nouvelle installation sera opérationnelle dans une année. Elle alliera le développement
des énergies renouvelables et le soutien à l’agriculture, selon le directeur d’Insolight.
Romande Energie souhaite faire de la Suisse romande la première région
décarbonée du pays. En accompagnant ses clients sur ce chemin et en étoffant
son offre de production indigène.
Développement
aussi à Berne
L’agriphotovoltaïque se développe aussi sous la direction de la Haute école
spécialisée bernoise (BFH). Celle-ci estime que cette forme de développement du
solaire est mieux adaptée dans les champs cultivés que sur des sites naturels
vierges en altitude.
Un partenariat gagnant