Trois diplômés de L’EPFL esquissent la passerelle durable du futur
Trois jeunes diplômés de l’EPFL font leurs premiers pas dans leur carrière en imaginant la passerelle écologique du futur. Leur projet sera posé en deux endroits du cours de la rivière Chamberonne, qui relie le campus universitaire lausannois et le Léman.
Crédit image: EPFL, Laboratoire d'architecture et technologies durables
Un premier ouvrage sera lancé dans le cadre d’un programme de renaturation du cours d’eau.
L’EPFL jette des ponts, au propre comme au figuré. Trois de ses diplômés en apportent la démonstration en remportant un concours d’idées basé sur le développement durable et la lutte contre le réchauffement climatique. Ils ont conçu dans ce cadre le prototype de deux nouvelles passerelles écologiques, à poser sur la rivière Chamberonne, qui arrose le campus lausannois.
Un travail à distance et sans
encadrement
Le projet lauréat s’inscrit aussi dans une opération de renaturation de cette petite
rivière. Les trois lauréats y ont travaillé à distance et durant leur temps libre.
Cela sans encadrement de la part de leurs professeurs, ce qui va les guider
dans la conduite de leurs premiers projets professionnels.
Crédit image: EPFL, Laboratoire d'architecture et techonologies durables
Les croquis imaginés accordent autant d’importance à la contemplation de la nature qu’à la technique utilisée pour la construction du pont.
Les deux passerelles imaginées sous l’impulsion du Laboratoire d’architecte et technologies durables (LAST) ne sont actuellement qu’au stade de croquis. Le projet a dû tenir compte d’un prochain programme de renaturation de ce cours d’eau, qui prévoit un élargissement du lit allant de 4 à 40 m. Le modèle conçu par Vincent Digneaux, Solène Guisan et Vincent Kastl se définit par son empreinte carbone basse. Il articule plusieurs tracés rectilignes autour de points de contemplation et de détente. Sa structure est pensée en bois et en acier. Modulable, elle sera facile à construire et à entretenir, indique le professeur de l’EPFL Emmanuel Rey.
La simplicité
privilégiée
Le trio a tiré le meilleur de cet exercice grandeur nature. Mais il souligne
aussi que les solutions les plus simples surpassent souvent les plus complexes.
Pour autant que technique et poésie fassent bon ménage.