Noville (VD): Les travaux de forage ont débuté
Le forage en profondeur à Noville, dans le canton de Vaud, pour trouver des hydrocarbures sous le Léman a débuté. Le canton de Vaud a annoncé avoir donné son feu vert à l'opération.
L'étude d'impact montre que les risques liés à la sécurité et à la protection de l'environnement sont «maîtrisés», souligne le canton de Vaud dans un communiqué.
Le gouvernement estime en outre que la recherche d'hydrocarbures dans le sous-sol vaudois ne va pas à l'encontre d'une politique d'économie de l'énergie et de recours aux énergies renouvelables. Il faut promouvoir un approvisionnement suffisant, sûr, diversifié et indigène, affirme-t-il.
Le forage depuis la terre ferme doit descendre jusqu'à 3000 mètres. Le budget des travaux s'élève à 22,5 millions de francs. Dans une deuxième phase, après le forage et l'étude des résultats, une nouvelle procédure devra être engagée pour pouvoir éventuellement exploiter le gisement de gaz ou de pétrole.
«Les indications géologiques nous disent qu'il y a du gaz. Le pétrole, ce n'est pas exclu», avait déclaré à l'époque le géologue Werner Leu, sans donner de précisions sur les quantités convoitées. Mais si les résultats s'avèrent convaincants, les réserves seront partagées entre Vaud, le Valais et la France. «Pendant six mois, nous creuserons trois kilomètres en dessous du niveau du lac sur une longueur inclinée de quatre kilomètres, explique Werner Leu. Après, nous enlèverons la tour de forage pour effectuer des tests et il faudra dix mois pour les analyser. S'ils sont positifs, nous entrerons dans la phase d'exploitation et nous demanderons un nouveau permis.» La société s'est engagée à remettre le site en l'état à fin 2011 pour conserver ses qualités agricoles.
Du gaz pour dix ans ?
Petrosvibri SA a obtenu l’autorisation d’entreprendre des travaux de forage exploratoire à partir du territoire de la Commune de Noville (VD). Dans la phase de mise en œuvre, une attention toute particulière a été apportée à la prise en considération de la protection de l’environnement.
Les premiers aménagements de la plate-forme appelée à recevoir la tour de forage ont débuté durant l'été. La durée des travaux de recherche va dépendre des résultats obtenus dans les couches profondes. Une période de 18 à 24 mois sera nécessaire pour déterminer la suite qui sera donnée à ce forage exploratoire.
M. Philippe Petitpierre, vice-président de Petrosvibri, a souligné l’opportunité exceptionnelle que pourrait représenter la découverte d’hydrocarbures en Suisse romande. En cas d’issue favorable, l’exploitation de gisements d’hydrocarbures dans la région lémanique constituerait un atout précieux pour la collectivité. Il a rappelé l’importance capitale que revêt la sécurité d’approvisionnement énergétique et la diversification des sources d’approvisionnement pour la Suisse.
«Les indications géologiques nous disent qu'il y a du gaz. Le pétrole, ce n'est pas exclu», avait déclaré à l'époque le géologue Werner Leu, sans donner de précisions sur les quantités convoitées. Mais si les résultats s'avèrent convaincants, les réserves seront partagées entre Vaud, le Valais et la France. «Pendant six mois, nous creuserons trois kilomètres en dessous du niveau du lac sur une longueur inclinée de quatre kilomètres, explique Werner Leu. Après, nous enlèverons la tour de forage pour effectuer des tests et il faudra dix mois pour les analyser. S'ils sont positifs, nous entrerons dans la phase d'exploitation et nous demanderons un nouveau permis.» La société s'est engagée à remettre le site en l'état à fin 2011 pour conserver ses qualités agricoles.
Analyse d'impact
Les différents bureaux d’ingénieurs spécialisés mandatés par Petrosvibri ont présenté les divers aspects techniques du forage. Une attention toute particulière a été apportée à l’analyse d’impact et à la prise en considération de la protection de l’environnement. Un catalogue de mesures destinées à minimiser au maximum l’impact du projet a été élaboré.
Le bureau Daniel Willi de Montreux a présenté les travaux qui seront visibles pour le grand public (aménagement de la plate-forme) et leur impact; le bureau CSD a élaboré l’analyse d’impact et les risques environnementaux du projet ainsi que les mesures prises pour les minimiser; le bureau GEOFORM a précisé la technique du forage dirigé et de ses trois changements de direction pour atteindre les quatre km de forage.
Petrosvibri, société anonyme suisse, a pour but la recherche d’hydrocarbures dans les Chablais vaudois et valaisan. Petrosvibri est détenue à 66% par Gaznat SA et 34% par Holdigaz qui bénéficient toutes deux d’une riche expérience et d’un savoir-faire dans l’approvisionnement, le transport et la distribution de gaz naturel.
Présentation du projet aux habitants de la commune de Noville (Télécharger le pdf)