Les ouvriers de la route peuvent maintenant porter des pantalons courts
Jusqu'à présent, les constructeurs de routes étaient obligés de porter des pantalons longs dans chaque situation et quelle que soit la température. Une norme vestimentaire qui provoquait de vives critiques de la part du personnel de chantier.
La réglementation fixée par la norme SN 640 710 «Vêtements de signalisation lors de travaux dans des espaces routiers publics» obligeait jusqu'à ce mois de juillet 2018 à porter des pantalons longs et avait provoqué de vives critiques de la part du personnel de chantier. La SSE (société suisse des entrepreneurs) a soutenu les hommes de terrain pour en finir avec cette obligation et s'aligner sur la norme internationale.
Mourir de chaud
On se souvient de la grève des ouvriers dans le tunnel du Gothard en 2012 qui se plaignaient des 36 degrés et de l’humidité qui alourdissait la pénibilité des efforts. Chaque année, des ouvriers meurent de chaud suite à des malaises «d’hyperthermie maligne» sur les chantiers. La nouvelle a été accueillie avec joie pour les travailleurs de la construction qui sont à nouveau autorisés à porter des pantalons courts sur certains chantiers routiers. La Société Suisse des Entrepreneurs (SSE) est intervenue auprès de l'Association suisse des professionnels de la route et des transports (VSS); en vue de l'abrogation de la réglementation SN640 710 stipulant le port obligatoire de pantalons longs pour les travailleurs de la construction employés sur les chantiers routiers. La modification est entrée en vigueur avec effet immédiat.
La norme internationale
Les équipes travaillant sur des chantiers routiers sont tenues de choisir leurs vêtements de signalisation selon les dispositions en vigueur sur la sécurité au travail et la protection de la santé. La norme SN EN ISO 20471 applicable à l'échelle internationale en constitue la base. Le choix des vêtements, qu'il s'agisse de pantalons longs ou courts, est opéré en fonction de la vitesse de circulation signalisée dans les zones de chantier mais également des dangers potentiels des différentes étapes de travail.