Le pavillon d’été de La Serpentine prend les couleurs du Bangladesh
A Londres, Hyde Park change de joyau tous les ans pour renouveler les canaux de l’architecture dans son pavillon d’été. Cette année, l’architecte bengali Marina Tabassum propose une réflexion sur le temps qui passe et sur la mémoire, dans une structure composée d’éléments de bambou.
Crédit image: Marina Tabassum Architects
La structure cylindrique du bâtiment est faite en bambou.
Chaque année, une commission londonienne attribue aux plus grands architectes du moment le soin de reconstruire le pavillon d’été de La Serpentine, au cœur de la capitale anglaise. Et dès le mois de juin, la population aura le privilège de découvrir une structure en bambou imaginée par l’architecte bengali Marina Tabassum et son équipe. Le petit bâtiment situé au bord de l’étang éponyme va donc dernier à animer le site pendant l’été.
Crédit image: Marina Tabassum Architects
L’intérieur est propice aux échanges entre différentes cultures.
Le projet associe deux artistes internationaux, chargés de s’exprimer autour d’un tronc d’arbre créé au centre du bâtiment. L’architecte lauréate montre ainsi son attachement à apporter les merveilles naturelles de Hyde Park dans une structure de bois. Pour mieux participer à l’animation nocturne du lieu.
Un voyage dans
le temps et la mémoire
La structure du projet de Marina Tabassum évoque l’architecture et le langage
du bâti pratiqué en Asie du Sud-Est. Elle est faite d’éléments de bambou qui jouent
avec la lumière ambiante. Elle est conçue pour accueillir des spectacles. Le
pavillon, intitulé « Une capsule dans le temps », évoque aussi le
désir humain de prolonger la vie et la mémoire, à l’image de l’entrelacement
des voies d’eau du delta du Gange, sur lequel est bâti le Bangladesh.
Le pavillon d'été de la Serpentine célèbre cette année son quart de siècle. Il a été dessiné par de grands noms de l’architecture, comme Zaha Hadid ou Oscar Niemeyer. Il sera ouvert de juin à octobre.