Une future thèse montre que la crise sanitaire impacte déjà l’architecture
La crise sanitaire modifie nos habitudes, et Valentin Bourdon, un doctorant en architecture de l’EPFL, s’y intéresse déjà. Sa future thèse montre déjà à quel point les architectes doivent tenir compte de l’espace de vie dans un futur logement.
L'échelle du voisinage prend de la valeur durant cette crise sanitaire..
Valentin Bourdon, doctorant à l’EPFL, s’intéresse déjà aux effets de la crise sanitaire sur l’architecture. Il se base en effet sur le fait que la pandémie contraint un tiers de l’humanité de passer ses jours à domicile. L’architecte, au même titre de l’urbaniste, doit ainsi se préparer à organiser les liens sociaux dans l’environnement construit en tenant compte de cette situation et ce qui pourrait en découler une fois la crise sanitaire terminée.
Confinement et logement idéal
Le chercheur a ainsi remarqué que le confinement chez soi révélait que la plupart des logements ne sont pas totalement adaptés à de multiples usages. L’arrivée du travail dans la sphère domestique révèle cela. Le travail à domicile, tout comme le co-working, invitent donc les architectes à adapter leur vision d’un logement idéal.
Le durable a de l’avenir
Dans les immeubles, les relations de voisinage prennent une toute autre tournure en cas de confinement. Un habitat durable stimule aussi la mise en commun de diverses activités ou le partage de l’espace communautaire Valentin Bourdon insiste: l’avenir se déclinera sur le mode du mieux vivre ensemble. D’ailleurs, les grands projets immobiliers accordent une très importante architecturale à l’habitat durable.