Le canton de Vaud entend développer ce mode d’investissement
Le Conseil d’Etat entend développer le partenariat public privé. Il a organisé un débat consacré au mécénat, au sponsoring et au partenariat public-privé dans le domaine culturel afin de mettre en lumière les perspectives et les attentes des milieux concernés.
Les missions des autorités traduisent la volonté de la collectivité et incombent originellement aux pouvoirs publics. C'est dans ce cadre général que s'inscrivent la collaboration et la participation, à un titre ou un autre, de milieux privés désireux de prendre une part concrète à des projets publics; la tendance paraît se renforcer car le potentiel existe, sous des formes diverses. Le Conseil d'Etat est attentif à cette évolution et perçoit l'intérêt qu'il peut y avoir de part et d'autre à le concrétiser au travers de réalisations à venir. Plusieurs domaines se prêtent à une telle approche, mise en avant par exemple pour le futur pôle muséal appelé à voir le jour dans les abords de la gare CFF de Lausanne.
Perspectives mise en lumière
Le Conseil d'Etat a organisé une conférence et un débat dans le but de mettre en lumière les perspectives et les attentes des milieux concernés, notamment dans le domaine de la culture, qui représente un atout essentiel pour le canton et une composante essentielle de son rayonnement actuel et futur.
Représenté à cette manifestation par trois de ses membres Pascal Broulis, président et chef du Département des finances, Anne-Catherine Lyon, cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture, François Marthaler, chef du Département des infrastructures - il y a convié trois orateurs,MM. Metin Arditi, président de l'Orchestre de la Suisse romande et de la Fondation Arditi, Thierry Lombard, associé-gérant de la Banque Lombard, Odier, Darier& Hentsch et président de la Fondation 1796, ainsi que Me Pierre-Marie Glauser, avocat, expert-fiscal et professeur à l'Université de Lausanne. Leurs réflexions et éclairages, tout comme la discussion poursuivie avec l'ensemble des participants, ont permis de confirmer que la clé du succès du partenariat réside en particulier dans une connaissance réciproque approfondie des aspirations, des intérêts et du fonctionnement spécifiques des institutions impliquées. (ba/ek)