Coup d’accélérateur pour la construction de la nouvelle prison vaudoise
Le nouveau gouvernement vaudois accélère la construction de la future prison des Grands-Marais, dans la plaine de l’Orbe. Il prévoit la mise en service d’un complexe de sept bâtiments carcéraux dès 2030. Le projet sera réalisé en une seule phase pour réduire son coût.
Crédit image: Hootsmann Architectuur et C.W. Hiltebrand & Hager Architects
Les sept bâtiments prévus auront tous leur propre régime de détention.
La construction de la prison vaudoise des Grands-Marais, prévue à côté des Etablissements pénitentiaires de la plaine de l’Orbe, se déroulera en une étape au lieu des deux initialement prévues. Le Conseil d’Etat veut accélérer la création de 410 places de détention supplémentaires, pour décharger la surpopulation carcérale d’une part, et réduire les coûts du projet, estimés à près de 280 millions, d’autre part.
Crédit image: Hootsmans Architectuur et C. W. Hiltebrand & Hager Architects
Chacun des bâtiments comportera une cour intérieure bordée d’ateliers en rez-de-chaussée.
La future prison doit aussi prendre en charge la réinsertion sociale des détenus. Les deux bureaux d’architecture lauréats du concours lancé en 2021 ont donc travaillé sur la base d’un complexe de sept bâtiments, dont chacun sera adapté aux besoins spécifiques des détenus qui y seront incarcérés. Les ateliers et autres locaux communs occuperont chaque rez-de-chaussée, avec ouverture sur une cour intérieure. Les cellules seront aménagées dans les étages.
Bois, béton
recyclé et circuits courts
Le calendrier de la construction de cette nouvelle prison a donc reçu un coup d’accélérateur.
Le canton de Vaud va y privilégier le bois et le béton recyclé, ainsi que les
circuits courts. Même si les structures seront compactes, les aménagements intérieurs
proposeront une conception modulable en fonction du régime de détention. De
quoi anticiper les besoins futurs de la politique carcérale du canton.
Si tout va bien, la construction de cette nouvelle prison en une seule étape permettra la mise en service des 410 places prévues dès 2030. Soit avec cinq ans d’avance par rapport à celle envisagée en deux phases, comme cela était pourtant prévu. Ce nouvel échéancier permet aussi de mieux gérer les futurs besoins en matière d’encadrement des détenus.