La Fédération Infra satisfaite de la hausse du prix de la vignette
Le Conseil fédéral veut intégrer dans le réseau des routes nationales quelque 376 kilomètres de routes existantes. Pour cela, il veut augmenter le prix de la vignette autoroutière. Le Conseil fédéral a également approuvé le message «Financement et aménagement de l’infrastructure ferroviaire» (FAIF). La Fédération Infra se montre satisfaite de ces deux projets.
D’ici au début de l’année 2014, le Conseil fédéral veut intégrer dans le réseau des routes nationales des tronçons de routes cantonales d’importance nationale. Pour leur exploitation, entretien et aménagement, il table sur des coûts supplémentaires d’environ 300 millions de francs par an. Pour financer ces nouvelles tâches, le Conseil fédéral veut augmenter à 100 francs le prix de la vignette autoroutière et introduire une vignette de courte durée. La Fédération Infra, l’organisation des constructeurs suisses d’infrastructures, se réjouit que le Conseil fédéral ait suivi la proposition des constructeurs d’infrastructures. L’augmentation du prix de la vignette autoroutière avait été demandée dans le cadre d’une motion, il y a deux ans et demi déjà, par Urs Hany, président de la Fédération infra et ancien conseiller national.
L’aménagement du rail a également besoin de plus d’argent
Afin d’assurer à long terme l’entretien et l’aménagement de l’infrastructure ferroviaire en Suisse, il faut rapidement un modèle de financement fiable et susceptible de recueillir une majorité au plan politique. La Fédération Infra considère le projet « Financement et aménagement de l’infrastructure ferroviaire » du Conseil fédéral comme bien ciblé. L’amélioration sensible de l’offre dans le transport de voyageurs et de marchandises dans toute la Suisse exige cependant nettement plus de moyens. Dans ce cadre, il est prévu une première étape d’aménagement 2025, à hauteur de tout juste 3.5 milliards de francs.
Aménagement et entretien sous un même toit
La Fédération Infra est favorable au fonds d’infrastructure ferroviaire (FIF) proposé. Le financement de l’exploitation, de l’entretien et de l’aménagement de l’infrastructure ferroviaire à partir d’un fonds unique favorise la vue d’ensemble et tient compte des coûts consécutifs à l’aménagement. La Fédération Infra soutient expressément cette solution. Afin d’assurer l’égalité de traitement de la route et du rail, la Fédération Infra demande la création d’un fonds, également pour le domaine routier.
Pas d’argent de la route pour le rail
«Une imposition accrue du trafic individuel motorisé et des entreprises de transports en faveur des transports publics ne représente pas une option, pour la Fédération Infra », souligne Benedikt Koch, directeur de la Fédération Infra. Une augmentation de la TVA est également hors de question. Les moyens supplémentaires doivent provenir des utilisateurs du rail ou des demandeurs de prestations supplémentaires, par exemple les cantons ou les villes. Fondamentalement, les constructeurs d’infrastructures sont favorables à un financement des infrastructures de transport transparent et orienté utilisateurs. Toutefois, il ne sera pas possible d’abandonner du jour au lendemain le système de financement croisé du rail par la route. Malgré cela, le problème de financement des transports ferroviaires ne doit en aucun cas devenir un problème pour le financement de la route.
Pour un aménagement efficace du réseau ferroviaire
Pour les constructeurs suisses d’infrastructures, les entreprises ferroviaires sont des maîtres d’ouvrages importants. Les constructeurs suisses d’infrastructures construisent et entretiennent le réseau ferroviaire de manière fiable et efficace. La Fédération Infra est convaincue que les entreprises de construction suisses continueront de fournir une précieuse contribution à une infrastructure ferroviaire de qualité. Grâce à une collaboration efficace entre maîtres d’ouvrages, bureaux d’ingénieurs et entreprises de construction. (com/Infra)