La construction suisse en pleine forme
L’indice suisse de la construction publié par la Société Suisse des Entrepreneurs (SSE) a relevé, pour le 3ème trimestre 2017, une hausse de 7 points, par rapport au trimestre précédent. L’organisme annonce 4,8% d’augmentation des chiffres d’affaires, dont +7,8% dans le génie civil. La SSE se base principalement sur l’enquête trimestrielle effectuée auprès de ses adhérents pour évaluer la santé du secteur de la construction.
Durant le troisième trimestre 2017, l'indice de la construction augmente de 7 points, pour atteindre 146 points.Les chiffres d'affaires corrigés des variations saisonnières attendus dans le secteur principal de la construction sont supérieurs de 4,8% à ceux du trimestre précédent. Cette hausse est essentiellementalimentée par le génie civil (+7,8%) ainsi que la construction industrielle et commerciale(+5,2%).
Des chiffres d’affaires record
Tous les secteurs de la construction profitent de la conjoncture favorable et la SSE annonce même des «chiffres d’affaires record» dans le domaine de la construction delogements et le génie civil et «une nette hausse» pour la construction industrielle et commerciale.L’autre bonne nouvelle, pour le second semestre, révèle une poursuite du pic qui se profile avec des chiffres d'affairesqui devraient se maintenir au niveau de l'année précédente voire légèrement au-dessus.
Beaucoup de logements et de bureaux vacants
Mais dans cette dynamique euphorique, en particulier dans la construction de logements et la construction industrielle etcommerciale, les investisseurs créent des stocks excédentaires. La SSE estime que le nombre delogements vacants a de nouveau augmenté d'environ 5000 unités par rapport à l'année précédente.Même si les perspectives restent prometteuses pour les prochains trimestres, le risqued'une forte correction à moyen voire long terme augmente.
Technologies et concurrence
Toujours d’après le communiqué de la société des entrepreneurs, pour les entreprises du bâtiment, ladifficulté consisterait actuellement à mettre à profit le dynamisme de la conjoncture sans perdre devue les investissements dans des méthodes et technologies économiques et efficientes. Seules les entreprises équipées des dernières technologiesresteraient concurrentielles en cas de tassement de la conjoncture.