La Chaux-de-Fonds réhabilite ses anciens abattoirs en lieu de culture
Les anciens abattoirs de La Chaux-de-Fonds vont prochainement étoffer leur richesse patrimoniale. Divers travaux de rénovation touchant sa consommation énergétique seront engagés pour en préserver le patrimoine architectural et améliorer sa capacité culturelle.
Crédit image: Office cantonal neuchâtelois du patrimoine et d'archéologie
Depuis une décennie, les anciens abattoirs ont trouvé une nouvelle vie, essentiellement culturelle.
C’est l’un des nombreux fleurons architecturaux de La Chaux-de-Fonds. Les anciens abattoirs sont voués à une seconde étape de travaux de restauration, qui vont toucher les aspects extérieurs, plusieurs de ses bâtiments et l’ancienne cheminée. Le Conseil d’Etat vient de soutenir la Ville dans son projet, par l’octroi d’une subvention de 375'000 francs à des travaux devisés à 5,5 millions de francs.
Depuis plus de vingt ans, plus aucun bétail ne passe de vie à trépas dans ce vaste complexe pavillonnaire. Petit à petit, son usage est devenu multiple et de nombreux projets de reconversion ont malheureusement avorté. Mais depuis une décennie, le site renaît, abritant notamment un centre d’art et une brasserie artisanale.
Le solaire pour
la culture
Les travaux envisagés entendent augmenter la capacité d’accueil d’évènements
dans les locaux. Le chauffage à distance doit être introduire dans plusieurs bâtiments.
Une centrale solaire est projetée sur l’une des toitures. Une partie du courant
ainsi produit doit aussi être réinjecté dans le réseau, vu que le complexe n’est
pas occupé en permanence.
Crédit image: Office cantonal neuchâtelois du patrimoine et d'archéologie
La seconde étape des travaux va surtout améliorer le chauffage des bâtiments.
Les anciens abattoirs sont inclus dans le périmètre Unesco. Ils ont été construits en 1906 sur un ancien site aménagé en 1841. L’architecte allemand Gustav Albert Muhlmann a participé à la construction de la nouvelle structure, prévue initialement pour l’abattage de 20'000 animaux par an. Le complexe était conçu à l’époque pour accueillir le bétail venu directement par train. Il est organisé sur une base géométrique exploitant les effets de la perspective.