Le Röstigraben s’invite à la nouvelle plage des Eaux-Vives de Genève
L’architecture de la nouvelle plage des Eaux-Vives, à Genève, divise les opinions. Si une revue zurichoise la cite en exemple et la récompense, les avis locaux sont plus nuancés. En ligne de mire, les deux bâtiments du restaurant et de la maison des pêcheurs.
L’appréciation de la beauté de la nouvelle plage des Eaux-Vives, à Genève, est différente des deux côtés de la Sarine. Si les défenseurs genevois du patrimoine se montrent critiques à l’encontre du nouveau restaurant et de la maison des pêcheurs, la revue zurichoise « Hochparterre » vient d’en encenser l’architecture et les aménagements paysagers, souligne « La Tribune de Genève ».
Des galets à la roselière
Ainsi les aménagements de la jetée construite pour les joies de la baignade des Eaux-Vives ont-ils séduit le jury d’un concours d’architecture zurichois. Celui-ci souligne que la ville se forge désormais par son paysage, et non par ses constructions. Aménagée en galets, la plage donne sur une vaste pelouse agrémentée de trois édicules rappelant la Pierre du Niton. A l’arrière, du côté des quais, c’est une roselière qui en accentue l’aspect naturel.
Volumétrie justifiée
Les deux bâtiments primés à Zurich se distinguent aussi par une volumétrie importante. Toutefois, les architectes qui ont conçu le restaurant et la maison des pêcheurs soulignent que cette image fait référence à la grandeur du lac. Ce que contestent les défenseurs locaux du patrimoine. Le jury zurichois cite pourtant ces deux constructions en exemple. L’architecte explique son choix par le respect de contraintes techniques.
La plage des Genevois
Entre le métal de ses bâtiments et la verdure de ses pelouses, la plage des Eaux-Vives est déjà ancrée dans le cœur des Genevois. Qui l’utilisent aussi en période hivernale comme espace de détente.